- mosaïste
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• 1823; de 1. mosaïque♦ Techn., arts Artiste qui exécute des mosaïques; carreleur.mosaïsten. ART, TECH Artiste, artisan qui compose des mosaïques.I.⇒MOSAÏSTE1, subst. masc.Artiste qui pratique l'art de la mosaïque. L'impossibilité où je vais être, pendant tout ce temps, de laisser voir ce que je fais, puisque l'assemblage qui donnera sens et forme au tableau, ne sera possible qu'à la fin. (Un mosaïste qui montrerait la caisse où il range les petits morceaux qu'il a préparés, ne donnerait à personne l'idée de sa mosaïque!) (MARTIN DU G., Souv. autobiogr., 1947, p.CXXXIII).— En appos. avec valeur d'adj. C'est un des mérites de Désiré Maisonneuve, «maître mosaïste» comme il s'intitule (médaille d'or des premiers ouvriers de France), d'avoir trouvé, pour exprimer ses conceptions, un langage inattendu (LHOTE, Peint. d'abord, 1942, p.28).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1812 (BOISTE). De mosaïque1 par substitution de suff. (-iste).
II.⇒MOSAÏSTE2, adj.Qui se réclame du mosaïsme. Car, au point de départ, S. Jean est mosaïste, et non platonicien (P. LEROUX, Humanité, 1840, p.821). Donc, bien que l'Évangile de S. Jean soit l'Évangile grec, l'Évangile platonicien, bien qu'il ait fallu, pour le produire, l'accession des gentils au christianisme, il n'en est pas moins vrai que cet Évangile est mosaïste et hébreu, à sa façon, tout autant que l'Évangile de S. Matthieu, ou celui de S. Marc, ou celui de S. Luc (P. LEROUX, Humanité, 1840, p.822).Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1840 (P. LEROUX, loc. cit.). De mosaïsme par substitution de suff. (-iste).
mosaïste [mɔzaist] n.ÉTYM. 1812; de 1. mosaïque.❖♦ Arts, techn. Artiste qui exécute des mosaïques; carreleur en mosaïque. — Appos. || Ouvrier mosaïste.0 Les créations des mosaïstes chrétiens ne marquent pas plus l'évolution d'une industrie romaine, que nos vitraux industriels ne marqueront une évolution du vitrail de Chartres. Lorsque les Romains avaient découvert dans cette technique une « peinture pour l'éternité, œuvre de l'homme que l'homme seul peut détruire », ils en avaient conclu qu'elle était inusable, et bien pratique pour marcher dessus. Aux murs, ils en avaient fait parfois un succédané de la peinture et, le plus souvent, un art décoratif semblable à celui de leurs pavements.Malraux, la Métamorphose des dieux, p. 128.➪ tableau Noms de métiers.
Encyclopédie Universelle. 2012.